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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 07:07

Samedi 6 juillet à Llanwrst (Pays de Galles) : 77km pour 2500mD (5 boucles).

Lors de la dernière édition (Irlande 2011), Maud, Maryline (kiné) et moi étions parties en début de semaine pour arriver tranquille, faire un peu de visites, cela avait été bénéfique et positif pour nous à la vue des résultats. Nous avions donc décidé cette année avec Maud de refaire cette expérience au Pays de Galles.

Lundi

Décollage prévu lundi 1er juillet à 14h pour une arrivée à 14h => on gagne une heure de décalage horaire ;-).

Nous avions réservé une voiture de location pour la semaine, Maud étant la conductrice, volant à droite et sur les routes, on roule à gauche, pas facile de sortir de Manchester !! Après 1h30 de route pour rejoindre notre logement dans un B&B à Colwyn Bay (25km du départ de la course), nous arrivons "à bon port". Après l'installation de notre chambre, nous partons faire un footing de 30' de décrassage au bord de la mer. Après une douche, notre estomac commence par avoir une petite faim, nous optons pour un restaurant avec vue sur la mer : Le Toad (qui veut dire crapaud!). Carte assez complète et un prix abordable. Cet endroit finira par etre notre cantine car le cadre et les repas sont bons.

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Notre cantine

Mardi

Après une bonne nuit suivant une journée de transport, nous (Maud et moi) partons le mardi sur le lieu de la course à Llanrwst. Arrivée dans la ville, des banderoles du Championnat étaient accrochées alors qu'à la même période, 2 ans plus tot, rien n'était visible en Irlande. Après quelques tours dans la ville, nous nous retrouvons au pied de la fameuse cote raide du départ où nous remarquons un homme qui rangeait sa débrousailleuse. Je compris toute suite qu'il était là pour nettoyer les abords pour la course. Nous lui demandons de nous éclaircir sur la boucle et copions son plan sur nos téléphones. Le chemin n'est pas facile à trouver malgré ces indications. Sans inquietude de notre part, nous courons 1h30 sur ces différents chemins, de toute façon pendant cinq tours nous aurons bien le temps de nous en souvenir !

Arrivée à la voiture, nous voyons une personne à la silhouette qui ne nous semble pas étrangère, elle faisait des accélérations : c'est Nathalie, contente de se voir, nous échangeons. La pluie étant de plus en plus forte, nous nous quittons pour aller pique-niquer devant le pont du départ. Puis, pour nous réchauffer, nous nous réfugeons dans un café qui a "l'allure du films retour vers le passé", tous les mouvements sont arrêtés, lents. Nous prenons un café brulant qui réchauffe très bien les mains de Maud devenues blanches. Après quelques rigolades avec certains clients, nous repartons à notre hotel.

Mercredi

Mercredi matin, footing à jeun avec des lignes droites, puis petit-déjeuner à l'Anglaise. S'en suit une promenade vers l'ile Anglesey et ses moutons. Le soir, je retrouve mes fideles supporters venus avant pour profiter de la région et de sa bière!! Soirée sympas dans notre cantine.

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Mes fidèles supporters

Jeudi

Nous déménageons vers notre hotel à Llandudno avec l'équipe de France. Installation, sieste, anecdotes sur leur voyage (2 valises restées à Paris, la kiné se brule avec du thé...). Soirée tranquille et nuit un peu agitée à cause d'autres résidents qui faisaient du bruit.

Vendredi

Cérémonie d'ouverture dans une salle, avec défilé des nations puis "bla bla bla" en anglais! Déjeuner sur le lieu de la course mais, trop en sauce à notre gout, tout le groupe part dans un restaurant.

Le soir débriefing avec le staff (les ravitaillements), retour dans ma chambre pour préparer mes bidons sans mettre l'eau. J'opte pour un bidon de 600ml de Nutraperf au départ sur une boucle. Après, un autre bidon (toujours Nutraperf) puis 1 à 2 fioles de 300ml sur un ravitaillement (Nutrarécup / Nutragainer) et sur l'autre un bidon de Nutraperf, et pendant toute la course j'alternerai. Je me suis prévue deux barres de Nutratlétic et me rafraichirais sur les deux points d'eau en plus de l'organisation.

Nuit un peu chaude et mal au crane mais rien de grave, on va avoir chaud le Jour J !

Samedi

Petit déjeuner express à 6h avec lait de riz (et non lait de vache), 3 tranches de pain sans gluten avec du miel et une larme de café. Ces conseils m'ont été donnés depuis quelques années par Nicolas Aubineau afin de limiter les allergènes le Jour J.

Retour dans la chambre pour finir les ravitaillements, vérification des sacs avec la personne qui me les donnera. Vêtements de course dans le sac pour les mettre au dernier moment, puis nous voilà partis vers le car qui emmène les nations au départ.

Echauffement

Petite préparation pour 20' minutes de footing sur l'herbe avec accélérations, changement de tenue course avec cuissard et les beaux manchons bleu blanc rouge BvSport, un maillot court avec casquette que je mets toute suite puis mon porte bidon.

Petit rassemblement des équipes avec les drapeaux pour venir au départ, des encouragements entre nous et c'est parti !

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Maud sur le parcours pendant le repérage

La course

Je fais le choix de partir prudemment sur ce kilomètre de bitume qui monte progressivement à la cote raide. Un petit groupe de filles (surtout les françaises) se trouve devant. Montée, plat, descente, montée, monotraces cette première boucle est pour moi un repérage des différents endroits qui deviendront plus difficile à la fin de la course. Isabelle, Maud, Stephanie et moi nous retrouvons ensemble sur ce tour, c'est bien. Une américaine vient sur nous mais après plusieurs kilomètres sa façon de courir la fatigue car en cote elle court doucement et accélère sur le plat.

En restant à mon allure, je reviens sur Maud, au ravitaillement suivant on nous signale que Nathalie est "à 3-5 minutes devant". Je ne savais pas qu'elle était devant, mais nous avons le temps. Nous progressons à 2 puis à 3 avec Stefanie. J'aurais aimé que cela dur plus longtemps, être avec les filles de l'équipe de France pour le classement par équipe. Mais, plus loin, sans jamais accélérer, je me retrouve seule devant.

Ma tactique est de rester en dedans sur les 2-3 pemières boucles, courir les parties plates à 12-13km/h, ce qui n'est pas facile car dans certains faux plat descendant, j'ai envie de faire du 14-15km/h. Il fallait garder des forces pour ne pas etre entamée à la fin de course si les concurrentes revenaient, ce qui sera le cas.

A partir de la fin du troisième tour, je commence à accélérer à certains endroits mais étant seule et avec la chaleur, mon corps s'endort ! Les crampes aux cuisses arrivent, j'essaye de bien boire, de bien me mouiller mais la chaleur commence à faire ses dégats!! Je rattrape certains coureurs plutot en détresse!

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L'Italienne et l'Anglaise qui sont derrière moi reviennent très près. A ce moment, je pense à Laurence restée en France, il faut garder cette deuxième place et ainsi quasiment s'assurer le titre par équipe. 

Lorsque la dernière boucle arrive, je me dis que je vois pour la dernière fois tous les passages qui me semblent durs. Du coup, c'est passé plus vite ; tout ce que j'avais vu au premier tour était de l'ordre du souvenirss comme cette partie du chemin dans les bois où je sentais la fraise des bois et la framboise (si, si !). Vers la fin de la boucle, un parterre de fleur sauvage signale la dernière descente où il faut faire attention aux chevilles jusqu'au bout. Puis le dernier kilomètre, la délivrance, mal aux jambes, mais joueuses comme je suis, du coup je me suis mise à accélérer de plus belle (dernier kilomètre à 15km/h)!!

A l'arrivée, petite interview en Anglais (merci Fred pour la traduction), et voilà mes supporteurs et Jean-Francois Pontier qui me félicitent. Je repars à la rencontre des autres filles pour les encourager dans les derniers mètres.

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Conclusion

Une belle course, nous gardons la médaille d'or par équipe, je suis Vice-Championne du Monde, Nathalie gagne, Stéphanie 6 , Isabelle 11, maud 16, Sandra 18.

Les garcons font deuxième par équipe, Julien 3, Thierry 5,Fabien 6, Nicolas 9, Erick 16 et Patrick abandonne problème gastrique.

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Maud et moi après la course

Le sentiment de ses médailles est un plaisir partagé, je suis contente d'avoir rendu les gens heureux. Le travail paye, le vécu et la gestion de course ont été capitaux. Le fait d'etre Vice-Championne du Monde est aussi pour remercier mon entourage, mon entraineur et mes partenaires (Nutratlétic, Bvsport, Performance Athlétique, Tecnica, Nicolas Aubineau) qui me soutiennent toute l'année.

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Didier (mon entraineur) et moi

Un grand merci au staff de l'équipe de France pour l'aide et la stimulation du groupe, ainsi qu'à l'ensemble des coureurs qui ont tout donné pour cette course. Merci aux supporters francais venus en force sur le bord du chemin et aux amis qui m'ont envoyé leurs encouragements. Un grand merci pour Maud sur cette semaine qui aura apporté sa gaieté malgré sa forme du moment, mais elle sera rebondir.

Aurélia

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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 06:07

La compétition ayant lieu au Pays de Galles le 6 juillet, j'ai programmé un stage un mois avant. Le gros du travail ne pouvant pas se faire chez moi avec le boulot, je suis partie 8 jours à Font Romeu, puis en stage avec l'équipe de France à Chalmazel (1300m d'altitude) et pour finir, retour à Font Romeu pour une dernière semaine ! 21 jours pour bien bosser, ça devrait suffir !

Les premiers jours à Font Romeu (1800m) furent consacrés à l'acclimatation, surtout pour moi qui habite en région Parisienne à zéro mètre. Arrivée le samedi matin en train couchette, nous nous installons dans une location à Pyrénées 2000 à 5 min de Font Romeu.

Stage à Pyrénées 2000

Du samedi après midi au lundi inclus, mes séances seront des marches et des petits footing. Le travail commença réellement le mardi par des cotes raides + rythme, le mercredi fut des séances de seuil, jeudi, une sortie de 2h30 (29km) et enfin, le samedi fut une autre sortie longue de 3h15 course-marche.

Presque tous les après midi je refaisais 50' à 1h de footing tranquille avec des étirements. Je suis allée deux fois chez le kiné.

Puis départ le dimanche pour le stage équipe de France à Chalmazel, tous le monde a pu venir cette fois ci ainsi que le group de Montagne.

Stage avec l'Equipe de France

On commença la semaine par une séance de 2x12 (30"v30"l) sur sol souple, ça fait du bien de courir avec du monde. 

Le mardi, 2h avec changements de rythme, chacun mène le groupe de six filles pendant 3'-4'min (total 20km). Mercredi, 5x8' vallonnées sur les cretes de la station, tous les après midi footing de récupération plus étirements. Jeudi, une bonne sortie longue de 3h sous le soleil avec Maud, Sandra, Nathalie, Isabelle. Vendredi fin du stage, petite visite chez Bvsport à St Etienne avec Julien Rancon (également partenaire de BV Sport).

Le stage avec l'équipe de France fut enrichissant, cela a permis de mieux se connaitre avec des séances collectives. Eric et Fabien nous ont racontés leur expèrience sur le parcours quand ils sont allés au Pays Galles en mai. Une bonne ambiance pendant ce stage avec le groupe de Montagne, Maryline (kiné) et Bertand (médecin) sont mis à notre disposition pour consultations et massages.

Retour à Font Romeu

Un petit détour en Lozere et retour vers Font Romeu. Le dimanche fut mis à contribution pour me réadapter avec une marche de 2h30 à plus de 2200m puis footing.

Lundi 3x20' à la Calme (2100m d'altitude), de bonnes sensations parmi les biches que je croise ! Mardi, séance au seuil, mercredi cotes, jeudi sortie de 2h45 vallonnées à une bonne allure. Après midi bains d'eau chaude à St Thomas dans une rivière naturelle que du bonheur !

Vendredi soir, retour sur paris en train couchette pour enchainer le weekend au boulot 9h-22h! Eh oui, on se met toute suite dans le bain, les vacances sont finies !!

Conclusion

Toutes mes séances, j'ai pris les boissons Nutratlétic avant (Nutrattente), pendant (Nutraperf) et après l'effort (Nutrarécup). Je mets aussi les manchons Bvsport et les chaussettes de récupération. J'aurais complèté mon alimentation par du fer-magnésium (Feromag) et de la Vitamine D3 du Laboratoire Lescuyer.

Les deux semaines avant les Championnats du Mondes seront consacrées à la récupération du stage, les séances seront que du footing et étirements. Maintenant y'a plus qu'à !!

Aurélia

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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 18:28

Pour préparer le championnat du Monde de Trail, j'avais prévu une course au mois de mai, 15 jours après le stage d'avril. Certaines idées de lieux et de dates étaient ciblés comme le Limousin, la Lozère et la Bretagne qui se couraient le meme week end de la Pentecote.

Pourquoi ces choix ?
  • Le Lozere Trail de Chanac est un 45 kilomètres très bien organisé avec de beaux paysages que j'adore. 
  • Les gendarmes et voleurs ont un parcours se rapprochant le plus des Mondes mais les 68km sont trop importants pour récupérer et refaire un autre cycle d'entrainement derrière. 
  • La course du Guerlédan de 56 kilomètres où Nutratlétic est partenaire mais voyant les chronos élevés des années précédentes malgré les bons coureurs, je me suis dis que "c'était louche" => en fait, le tracé est technique avec beaucoup de pierre glissante en cas de pluie ! Donc course à éviter pour mes chevilles en cette année de championnat.

Par conséquent mon choix se dirigea plutot vers une course qui se rapprocherait du parcours au Pays de Galles. En fait, jusqu'au dernier moment, ma décision fut indécise. J'avais déjà éliminé Ambazac vu le trop de kilomètres, la semaine précédente, je pianotais sur la météo du dimanche sur les deux régions (la Lozère serait sous la pluie et la Bretagne aurait du beau temps). Il y a une chose que l'on oublie dans ces différents stages, courses (etc.), c'est le temps et la fatigue que l'on met dans le transport, surtout en voiture. D'autant que je suis tout le temps accompagné de mon suiveur Dodo qui gère en plus les ravitaillements, un vrai métier !!!

Alors je regarde les différents calendriers de courses pour trouver un trail pas trop loin de chez moi, et, à ma grande surprise, dans la région Ile de france, une course apparue !

Et oui, nous aussi nous avons des trails avec des cotes ! Le Trail du Donjon (50km avec 1500m de dénivelé). Je vais voir sur leur site, 52 km avec un profil montée, descente. C'est leur deuxième édition, j'appelle l'organisateur qui est étonné de me voir sur sa course, je lui explique que je viens pour préparer les championnats du monde de trail, que je recherche un parcours similaire pas trop loin (1h de route) où l'on peut me donner mes ravitaillements.

J'en discute avec mes proches, notre conclusion est unanime : en plus, le trail à lieu le samedi matin, je profiterai de deux jours sans boulot pour récupérer. Dommage pour les autres courses, surtout pour la Bretagne avec Nutratlétic qui sont là toute l'année à mes cotés.

La course

Le départ étant à 9h je pars à 6h30 de chez moi avec comme suiveur Dodo et Jean qui est venu pour me supporter. Le temps est frais mais sans pluie, ça change ! Arrivée là-bas, je pris mon dossard dans la coure du chateau, un échauffement de 20 minutes dans les jardins du roi ;-)

Me voilà au départ, sans me poser de question sur la tenue à porter, le soleil est là, short, booster, maillot court et manchette que j'enlèverais rapidement pourtant la pluie était prévue.

 

Le coup de feu est donné avec 15 minutes de retard à attendre sur place, mon échauffement n'aura servi à pas grand chose. Partie assez bien, je me retrouve tout de suite devant (la première de la course !), là je dis aux gars "je ne vais pas mener la course!", je le ferai sur 2 kilomètres avec montées/descentes. A trop vouloir ralentir, je commençais à avoir des crampes aux quadriceps...

Revenue au bord de la rivière sur un pleton de 6 hommes devant moi, je pris mon rythme de croisière à 13-14 km/h. Je remonte sur le plateau, cours derrière la foulée d'un homme avec lequel je resterai quelques kilomètres jusqu'à une erreur de parcours d'un bénévole, où je ferai une boucle de 2km mais avec une montée raide ! Ca ressemble plus à un trail comme les championnat du Monde!!

Ce problème m'aura couté au moins 10 personnes de plus devant moi, à partir de là, j'accélèrai pour rattrapper mon retard jusqu'à une bonne cote raide en sable où je retrouve Jean et lui dis qu'il y a eu une erreur. J'apprendrais plus tard que 5 coureurs devant auront été dans le meme cas. Arrivée au ravitaillement je prends mes bidons de Nutratlétic et une casquette au vol car le soleil commence à bien taper.

Toujours sur ma lancée avec pour objectif de revenir sur les coureurs de devant, je fais des pointes à 15km/h (que je payerai un peu à la fin du parcours) mais cela m'a fait du bien. Le tracé de la course m'a vraiment étonné par ses divers chemins monotraces, chemins en herbes hautes, panoramas sur les falaises, cotes raides, chemins en foret puis pour finir les escaliers dans le Donjon.

Dans les derniers kilomètres, la chaleur se fera ressentir, dernière descente puis montée les marches raides du Donjonet et l'arrivée dans la cours du chateau.

Conclusion

5ème de la course, 1ère féminine mais surtout de bonnes sensations sur les différentes allures et profils du parcours. A la fin, j'aurai fait 54km et 1600D+ en 4h54 avec le soleil qui fut rare ce weekend de trois jours en France, une bonne préparation.

 

Aurélia

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7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 16:01

Me voici de retour après mon abandon à l'Eco-Trail de Paris (au km34 pour être précise) suite à une douleur à la jambe gauche située (vers la hanche). Le tout, prenant son origine à un problème dentaire.


Ces deux semaines ont été consacrées au soin, kiné, ostéo et surtout chez le dentiste avec la pose d'un implant dentaire, une racine en titane qui remplace donc l'originale. Ce vendredi, les points de suture sur la gencive auront été enlevés. Les jours d'avant auront été pénibles à cause des médicaments qui m'auront transformés en légumes!! Cependant, grâce à Nutratlétic pour m'avoir prescrit du Bactivit, j'ai pu éviter les désagréments gastriques des antibiotiques.

Une dent provisoire installée avec appareil, "ce n'est pas la joie, mais faudra bien s'y faire". Une dent définitive sera seulement installée dans quatre mois. Il faut attendre que la nature se fasse!! C'est à dire que l'os cicatrice autour de l'implant, qu'il prenne sa place dans la gencive, sinus.

Pendant ces jours de soins, j'ai repris le footing tranquille jusqu'à 1h sans montre, seulement à la sensation des jambes.

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2 séances par semaine de préparation physique en salle, en évitant les chocs comme les bonds et les sauts à cause des points de suture. J'en profite pour gainer le haut du corps et le renforcement des chevilles, genoux.

Merci à Xavier de Performance Athlétique pour les séances d'entraînements.

Depuis la mi-janvier, je fais la préparation physique en salle, les objectifs sont de muscler certaines parties du corps faibles comme les ischios, les lombaires et de renforcer certains muscles pour éviter les blessures et rester forte sur la fin de course!

La séance n'est pas du tout faite pour prendre des gros biscotto, venez l'essayer, elle est adaptée à tous les sports et tous les niveaux.

Je reprendrai plus sérieusement l'entraînement cette semaine avant de partir en stage pour quinze jours.Ce weekend c'était le Marathon de Paris, un petit passage sur les stands.

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Sur le stand VO2 avec Gilles Bertrand

Aurélia

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21 mars 2013 4 21 /03 /mars /2013 11:11

Cette course de 80km était pour moi une façon de reprendre le chemin des compétitions trail, avec comme objectif de familiariser mon corps sur une épreuve qui dure 6-7 heures (en 2012, j'ai pris le temps de me ressourcer). Cette épreuve étant en Région Parisienne et donc à la maison, c'était plutôt tentant ! 

En 2011 quand je l'avais gagné, la préparation hivernale avait été axée sur la saison de cross et j'étais ensuite partie 10 jours en stage pour "faire des kilomètres".

Cette année, je me suis servie des cross comme des séances rapides pour gagner de la puissance en y greffant autour la préparation pour faire un 80km.

Histoire de dents !

La semaine suivante les France de cross avait pour but la récupération, les soins musculaires et dentaires ! Étirements, piscine, footings, ostéopathie pour "réviser la machine" qui en a bien besoin !

Ma première motivation étant le dentiste (pas le choix), le résultat n'était pas bon : racine cassée, le dentiste a donc été obligé d'enlever la dent et de la jeter car inutilisable pour remettre une couronne. Il me confirme une fissure à la racine et avec l'usure, elle s'est cassée. Je lui réponds avec humour (tout en étant embêtée de cette situation) que je suis trop forte car je deviens une habituée des fissures (en parlant de ma cheville de l'an dernier!).

Il me propose trois solutions: 

  • Rester avec le trou toute ma vie => inimaginable (vu le prix certains le font),
  • Faire une greffe => je vois apparaître les €€€ au loin ! (en plus pas sur que ça marche),
  • L'implant d'un corps étranger qui remplace la racine => c'est pour moi !

Bon, je repars mitigée car c'est vrai je n'ai plus mal mais je réalise que les soins vont durer. Par contre, je ne m'inquiète pas plus que ça pour l'Eco trail car le dentiste m'a indiqué que le trou ne devrait pas trop me perturber, vu qu'il n'est pas au fond de la bouche.

Désolé, je vous bassine avec mes dents mais il est très important de les surveiller car se sont des lieux d'infections qui sont sournois ! Elles vous apportent des tendinites, des décalages au niveau articulaires, des douleurs de dos, un déséquilibre postural donc allez tous chez le dentiste au moins une fois par an !!

Les sensations des derniers footings de la semaine auront été modérées mais rien de grave car il faut récupérer du stage. 

Autour de l'ostéo, je lui dis "que j'ai une gène sur le coté gauche", il me remet la machine en place !  J'ai confiance en lui il a des doigts en or.

Pendant cette semaine, nous aurons été gâtés avec le temps (grêle, neige) et à Paris c'est le "bordel". Mais je me dis que ça devrait être sympa dans la foret, de vraies conditions de trail comme les cross.

Préparation Eco-Trail

Le vendredi précédant la course, réveil biologique (c'est à dire quand j'ai fini de dormir), puis footing de 20 minutes tranquille avec quelques lignes droites. Et départ vers la tour Eiffel en RER pour prendre le dossard, passage au stand Bvsport pour quelques conseils aux athlètes qui passent, puis retour à la maison.

Une bonne nuit, un repas à 8h30 en guise de petit déjeuner soit jambon, pâte au riz, compote. Préparation des boissons dans les Camelbak où je mets Nutraperf peche et bidons Nutrarecup Légumes (soupe salée) suivant les différents ravitaillements + le matériel obligatoire dans les sacs. Je prépare un sac avec les affaires que je vais prendre pour la course et je m'habille pour partir. Dans la voiture je mets de la crème sur mes pieds puis de l'arnica sur les jambes et mollet  et j'enfile les Booster élite. Arrivée sur place, petite pause toilette et me voila partie pour un échauffement de 20 minutes, les sensations sont là. Petits exercices talons/fesses, montées de genoux, proprio et me voila très vite sur la ligne départ, où je me retrouve au chaud dans la foule !

La course

Départ donné, j'aperçois Laurence Klein et la discussion commence ! On a partagé 20 kilomètres ensemble, comme en 2011 aux Championnats du Monde, on avaient l'impression que c'était une course par équipe on répétait ! Un bon moment trop court malheureusement. Avant le vingtième kilomètres une gène du coté gauche arrive mais sachant que je la connaissais, je m'applique sur ma foulée et préfére ralentir la cadence pour me concentrer sur le chemin de boue.

On arrive très vite au 1er ravitaillement à Buc où Jean et Dodo me donnaient mon Camelbak. Je le pris et demanda que l'on me mette du froid à la hanche car ca commençait à me tirer dessus. Je donne toujours une bombe de froid à ceux qui me ravitaillent car tout peut arriver ! Je sors et je vois mon président de club Erick Villa prendre des photos, je suis à un peu plus d'une minute sur Laurence.

Je continue sur mon rythme puis très vite la douleur réapparaît et reste jusqu'à mon arrêt. Les successions montées/descentes seront fatidiques. J'avais l'impression de ne plus pouvoir courir correctement, la mécanique avait quelque chose de coincée ! Dans les montées je restais à une allure raisonnable mais sur le plat  je gardais ce rythme, je n'arrivais pas à bien déployer ma foulée. Je commençais à courir sur une jambe, l'ischio droit compensait, la  jambe gauche était complètement douloureuse. J'essayais de penser à autre chose, me fixer un dérivatif mais la douleur devenait trop forte et il me restait encore 45 kilomètres et les plus dures.

On arriva à un rond point que je connaissais très bien, j'aperçois mes ravitailleurs qui comprennent très vite qu'il y a un problème car j'ai perdu beaucoup de temps depuis qu'ils m'avaient vu. Je m'arrête, compose le numéro du PC course pour les avertir de mon abandon et retourne à la voiture pour discuter avec mes proches. On restera jusqu'à voir passer la fille de derrière à près 30 minutes puis direction la maison.

L'après course

Je suis déçue car ce n'est pas mon genre d'abandonner, j'aurais voulu faire une bonne course, j'avais les sensations. En plus ce n'est pas facile d'arrêter quand on est deuxième de la course mais l'Eco trail n'est qu'une préparation pour les Championnat du Monde, ce n'était pas mon objectif  de la saison, elle s'annonce d'ailleurs longue cette saison.

Je félicite Laurence mais elle le se sait déjà ! Elle a fait une super course, sans cross l'hiver, elle avait du jus.

Maintenant trouver les causes de ce souci, je pense que je les ai déjà : la dent a déséquilibré ma posture, j'ai compensé avec un reste d'une gêne où d'habitude je sais gérer mais sur 80 kilomètres mon corps n'a pas pu. Pourtant je vais voir le dentiste, je fais attention, comme quoi...

Une simple poussière dans un engrenage et le mécanisme est déréglé !!

Je remercie mes partenaires et mes proches qui m'aident toute l'année et me soutiennent dans ces moments là, ainsi que tous ceux qui m'ont laissé des messages que ce soit sur mon email (contact@aurelia-truel.fr) ou sur le Facebook. Ca fait toujours plaisir de les lire et d'échanger avec vous.

Aurélia

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19 mars 2013 2 19 /03 /mars /2013 08:58

Le France de cross n'était pas un objectif mais plutôt un exercice que j'aime bien malgré mon manque actuel de vitesse. Ce genre d'épreuve permet de gagner en puissance, en motivation, tout ça pour être bien plus tard. A savoir que le France se ferait en sortie de stage, le mercredi précédent, je faisais une sortie longue de 3h30 course et vélo, ce n'est pas la bonne séance pour aller vite !!

La fin du stage se termina le vendredi où je repartis sur Paris. Pendant ces entraînements au soleil, les sensations étaient bonnes mais un souci de gencive (ou plutôt sur une dent) me perturba (j'en prendrai vraiment conscience 2 jours après). Et ce jour arriva, je pus le constater car ma gencive était devenue blanche avec un abcès donc bain bouche mais pas de panique le dentiste était prévu pour le mardi de la rentrée, alors "on souffrira en silence!!".    

Cette année avec le département du Val de Marne, nous avions fait un départ en commun avec un minibus et des voitures. Nous pouvions amener la tente pour les coureurs et donc un endroit pour se changer (ce qui n'est pas du luxe).

Arrivant le samedi sur le "champs de bataille" (un hippodrome, évidemment), nous prîmes nos dossards puis, me concernant, un footing pendant que les autres effectuaient un repérage à pied. Bilan : tous unanimes, le parcours sera rapide sans difficulté, pas de boue, herbe sec ; on aurait pu courir pied nu !!

Retour à l'hôtel à Bourges, douche puis dîner en commun, soirée tranquille.

Jour J

Le lendemain, petit déjeuner et balade dans la ville, puis encas car, courant à 15h, je préfère manger deux fois. Préparation des affaires avant le départ en commun avec Amélie. Arrivant sur place après 45' de voiture, nous humons l'atmosphère, encore beaucoup de monde (coureurs et spectateurs), en plus, cette année le soleil est de la partie! Et oui, le cross est l'épreuve où toutes les spécialités de l'athlétisme se rencontrent pendant l'hiver. Après les athlètes vont sur leur course de prédilection.

J'encourage certaines courses puis je m'apprete à partir pour l'échauffement et reviens très vite pour prendre mes pointes et mon maillot du club que je mettrai au dernier moment pour partir au sec. Habitudes apprises en cadette: ne jamais avoir la même tenu à l'échauffement et à l'épreuve + terminer avant le départ par des lignes droites même en trail.

De plus, au France de cross, la particularité est que les officiels nous mettent au dernier moment sur la ligne de départ qui n'est pas large. Les femmes, nous avons 3 catégories : senior, vétérane, espoire. Etant 500 à l'arrivée cette année encore, vous imaginez le départ ! Cf. photo ci-dessous.

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Photo prise 200m après le départ, il y a du monde !

La course en elle-même

Pour ceux qui ne le savent pas, sur la ligne de départ, il y a des box pour les équipes et une largeur pour les individuels. Je me suis mise du coté des équipes, et dès le coup feux donné, je tenterai de garder le contact au milieu du peloton.

Mais très (trop !) vite, je m'aperçus que le niveau était dense et que je n'arriverais jamais à trouver une bonne foulée. J'avais l'impression d'être dans un circuit avec différente allure à négocier et que si je ralentissais, je me ferai passer en vitesse. Pendant les trois premiers kilomètres je doublais des petits groupes puis je stagnais. En effet, le dénivelé étant nul (ou très proche), cela ne me permis d'être à l'aise du fait qu'il n'y avait aucun changement de rythme.

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Par contre, à la fin du dernier tour, je repartais sur une foulée de pistard pour accélérer et finir au sprint face au vent !

Résultat : j'arrive sur la ligne d'arrivée très peu fatigué ! Je donne ma puce et repars en courant pour enlever mes pointes. Petit débriefing avec le coach puis footing de récupération tout en regardant la course senior homme qui sera passionnante :le cross s'est du vrai sport!!

Retour à la tente, démontage pour finir avec un gouter (sandwich et canette) avec le groupe et un bidon de Nutratlétic. Puis direction notre région Parisienne et ces bouchons.

Sitôt partis je finissais de manger ma pomme et craque dans ma bouche ! Je constate que ma dent qui me faisait mal était déchaussée c'est à dire elle ne tenait que par la gencive. Ma racine avait cassé, et les 3 jours qui suivirent, je ne mangerai que d'un coté et de la nourriture molle.

Conclusion

Après un stage de 10 jours, je m'en sors pas trop mal avec une 62ème place au général, une bonne séance de rythme.

La préparation physique mise en place par Performance Athlétique au mois de janvier a commencé "à faire ces preuves". Elle m'a aidée à être solide sur les appuis malgré la fatigue de l'entraînement, j'arrive encore à être bien en foulée même si j'ai emmagasiné des kilomètres. Merci à Xavier Barbier, son gérant.

Maintenant place à la récupération et à ma dent qui va malheureusement avoir un impact sur la suite...

Aurélia 

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10 mars 2013 7 10 /03 /mars /2013 17:13

J'avais comme habitude pour préparer une grosse course d'aller en stage en altitude. Mais cette année, vu que l'Eco trail de Paris est très tôt (15 mars), partir à la montagne restait plutôt impossible.

Par conséquent j'optais pour un endroit où le soleil serait là ! Et oui, depuis deux mois en région parisienne, cette couleur jaune n'a pas souvent sortie son nez ! Donc je me repliais vers Nyons la capital de l'olive ! Milieu de semaine, après les inter-régionaux de cross j'y suis partie.

Quelques footings jeudi et vendredi pour alléger la semaine puis un trail dans la région (que j'avais repéré dans le calendrier des courses) qui pourrait servir de sortie longue et voir les sensations du moment.

La veille de la course, j'avais une séance de côte, histoire d'être en surcompensation. Le dimanche je pars sur le trail "Fontaine du Vaucluse" qui fait 23km avec 800m de dénivelé.

Le Trail "Fontaine de Vaucluse"

Le matin le thermomètre pointait -2°C "ce n'est pas aujourd'hui que je vais mettre mon short!!" même si le soleil était au rendez vous. Arrivée sur place 1h30 avant le départ, je m'aperçus qu'il y avait du monde dans cette petite ville, les voitures arrivaient régulièrement. Je vais retirer mon dossard et regarde le parcours pour Dodo (mon suiveur fétiche) qui devait me donner mon ravitaillement sur les lieux. Sauf qu'il n'arrivera jamais car ils avaient barré les routes, dommage pour mes bidons! Heureusement que j'avais prévu une barre et un stick de rechange merci Nutratlétic.

Échauffement, puis un départ assez rapide qui sera calmé par une cote de 1km. Je pointais en 20ème position puis remontais après le monotrace car il n'est pas facile de doubler dans ces chemins escarpés. Le premier ravitaillement arriva mais pas de dodo, tant pis, aujourd'hui ce n'est pas grave, on s'adapte. Le parcours avec des parties plates me permet de relancer et de revenir sur un petit groupe de gars, c'est sympa de courir avec du monde. Le paysage est superbe, le soleil fait du bien au visage avec cette petite chaleur.

A un croisement de route je vois surgir mon ravitailleur mais je ne prendrai rien car je n'aime pas être ravitaillé à "la sauvage", je lui dis à la prochaine. De toute façon j'avais prévu plus dans mon bidon de 800ml.le

Le terrain était varié, alternance de sable, cailloux et de boue qui tient à la chaussure. Les sensations étaient là, j'essayais de garder mon rythme tout en faisant attention ou je mettais les pieds en descente.

Le deuxième ravitaillement arriva mais pas chance, toujours pas Dodo, alors je pris un verre d'eau et commença à grignoter une barre, et pris un autre verre pour me rafraîchir car le froid du matin avait disparu et laissé place à un soleil "chauffant". Les derniers kilomètres défilèrent pour rattraper la course de 14km partis avant nous. Dernière descente où je doublais un gars qui me dira "toi t'as fais une saison de cross" vu l'allure que je terminerais.

Par contre l'arrivée de cette course nous laisse un peu sur la faim car quand les coureurs arrivent nous sommes répertoriés par notre numéro de dossard et on sait même pas qui est quoi! Je pense qu'ils ont été débordés par leur succès (600 pour les deux courses).

Sitôt arrivée, un petit récup s'impose, un stick de Nutrarécup Légumes, une paella en attendant le podium avec un panier garni pour bien commencer le stage de 10 jours que je ferai dans la région.

Un grand merci aux bénévoles, une bonne sortie dans un trail de 24km en 1h51 sous un soleil que du bonheur!!

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18 février 2013 1 18 /02 /février /2013 09:43

Demi finale avant les France de cross, la course se passait dans le Parc de Lisses le week-end du 10 février.

Depuis vendredi, sur les grandes ondes, une alerte orange neige et pluie verglaçante était au programme ! Je m'étais dis "ça va être un vrai cross avec beaucoup de boue : super !".

Arrivée sur place à 13h pour une course à 14h30, vu la chaleur (sic !), pas la peine de rester au froid longtemps à l'avance. Dossard pris, habillage pour le grand Nord ! Et c'est parti pour un échauffement sur le parcours et là, les jambes ne répondent pas, fatiguées mais "je me dis ça passera, le terrain, il est pour moi". Effectivement au programme petite boucle plate et deux grandes boucles avec deux cotes et du vent mais la boue n'est pas là. C'est plutôt la terre qui est devenue molle, élastique comme du chewing gum, les pointes ramassent l'herbe !

Je finis mon échauffement avec des  éducatifs + accélérations et là je ressens un point au mollet, bizarre. Mais je m'inquiète pas et reviens à mon sac pour mettre mes pointes plus le cuissard. Erreur aujourd'hui j'aurais du garder le trois quart que j'avais mis sur les autres cross, le vent et la neige souffle ! Quelques accélérations avant le départ, je vois les filles d'autres clubs, me faufile devant l'élastique...

P1220270.JPG

Pan !, le départ est assez rapide mais moi je suis "à l'ouest" aucune réaction. Je n'arriverai jamais à courir normalement, toujours à chercher le bon chemin et à rattraper le retard.

Première grande boucle finie, je me bats mais pas de jus, les jambes ne répondent pas, pourtant les filles de devant n'ont pas l'air d'être bien non plus. Les kilomètres passent et je suis anesthésiée, pas de réaction. A la fin du tour je demande s'il ne reste pas un tour (!!!) et non je vois le coach qui me dit "pousse sur tes jambes" (ce qui veut dire même si tu n'es pas bien,     applique toi c'est du travail qui payera plus tard).

Franchie la ligne, on peut pas dire que le souffle et que les jambes soient fatiguées. Petites réactions à vif avec les filles et les proches puis, je cours me changer car il neige de plus en plus. Je ferai mon footing de récup jusqu'à la voiture, mes mains sont complètement gelées, mes pieds aussi, j'enfile mes chaussettes de récup Bvsport  et trois couches sur le dos. Et pourtant sur le cross j'étais habillé gants, bonnet, les manches longues de chez Bvsport avec le maillot du club, un cuissard avec les Boosters Elites.

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Retour à la maison je me précipite sur le frigo (il est 16h et j'ai faim), je fais un goûter ce qui ne m'arrive jamais, une envie de salé, sucré, j'aurais pu manger une vache !!! Trois heures après rebelote j'irai chez le chinois pour commander un repas pantagruélique pour finir cette journée frigorifique.

 

Bilan : Il est tant de régénérer avant de continuer la préparation de l'Eco Trail de Paris. Le samedi d'avant, j'avais fait des cotes et le dimanche sortie longue enchaînée les deux jours avec le travail au parc, se fut sans repos. En plus le mauvais temps de ces derniers jours aura été fatale pour la récupération. Comme quoi, les sensations du corps nous disent toujours la vérité, on ne peut jamais tricher avec.

Finalement le cross aura été pour moi une séance de plus mais aujourd'hui sans jus. Place maintenant à des entrainements qui vont durer plus longtemps.

Aurélia

 

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2 février 2013 6 02 /02 /février /2013 07:14

Les régionaux de cross de l'Est de l'Ile de France se passait à St Fargeau Ponthierry (77).

Toute la semaine précédente, le temps et la température n'étaient pas au beau fixe ! Neige, froid, vent. Par conséquent, un terrain qui devrait être très très gras avant notre course vu que d'autres catégories courent avant nous.

Je suis arrivée sur place à 12h. Le tracé du cross se trouvait dans un parc, autour d'une base nautique. La pluie tombait depuis 7h du matin et elle continua jusqu'à notre départ à 13h50.

L'organisation avait mis en place un terrain d'échauffement et des vestiaires dans un gymnase, les tentes des clubs étaient donc au sec ! Un petit tour sur le parcours, récupération du dossard, et me voilà à l'échauffement. Je commençais par courir dedans pour éviter d'être trop mouillée avant la course, puis je terminerai dehors pour repérer la fin du parcours car c'est là que l'on perd ou gagne des places !!

P1220203-2-.JPG

L'heure est arrivée, dernières lignes droites dans une boue qui pourrait servir à faire des masques ou de la thalasso !

Coup feu donné, le but est d'essayer de partir vite et de rester au contact le plus longtemps possible des filles de tête. Les boucles dues à la pluie se sont transformés en un terrain de GADOUE. Petit boucle, moyenne boucle, je me trouve 8ème, j'essaye de revenir sur le devant. Je passe des filles, je suis 5ème, puis sur un dévers de boue ma cheville fuyante vire vers l'extérieur. Donc je ralentis, râle sur moi (!) et sers les dents pour m'accrocher à la fille du métro qui vient de me passer. Je reste pas très loin d'elle puis sur la grande boucle la dernière , je reviens sur une autre fille, je suis 4ème et je vais devoir m'accrocher car j'ai deux jeunes qui sont à mes trousses. Mais j'accélère et je sais que dans la boue de fin course je serai plus puissante, un dernier virage pour essayer de rattraper les deux concurrentes qui se trouve pas loin devant, mais la dernière lignes droites sera trop coutes pour revenir sur elle et je finirais à 10-15secondes de la 3è et 2è.

P1220195[2]

Bilan :

  • Pas trop mauvais vu l'entraînement qui est plutôt cibler sur du long pour faire l'Eco trail de Paris.
  • De la boue et encore de la boue, avec des appuis fuyants.
  • Après quelques bavardages avec mes proches, footing de récup, plus récupération avec la boisson Nutragainer banane (Nutratlétic) et les chaussettes de récup de Bvsport.

Aurélia

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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 08:32

Et oui encore une saison de cross, le 1er tour se fait toujours à la maison! Je n'avais pas participé au Championnat du Val de Marne depuis quelques années, à chaque fois il y avait une raison : entorse de la cheville, gastro, grippe... Enfin cette année, j'étais contente de retrouver cette ambiance conviviale et familiale. En plus, depuis la Mirabal fin novembre, je n'avais pas mis un dossard, les week-ends s'étaient mal arrangés.

La course étant à 14h, pour une fois je ne viendrai pas trop tôt afin d'éviter de piétiner!

Arrivant sur place, quelques bavardages pour la nouvelle année et me voilà partie à l'échauffement, les jambes sont assez bonnes. Je retrouve les filles de Creteil, on papote et retour au sac pour faire les accélérations et mettre les pointes car je sais que les filles partent vite donc il faut bien s'échauffer.

Sur la ligne de départ j'ai mon fan club qui braille! Et oui je fais de l'athlétisme dans le Val de Marne depuis que j'ai 7ans c'est pourquoi les clubs et les dirigeants me connaissent, ce sont toujours les mêmes qu'avant, mais les passionnés vieillissent!!

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Dans la course, nous courons avec les juniors garçons, le pétard donné je bondis en évitant de me faire bousculer par les grands gabarit. Et là, à ma grande surprise je me retrouve la première femme. Les quelques bosses vont vite écrémer la course, six garçons devant, et une athlète de Crétéil Amélie. Nous nous retrouvons ensemble puis elle me passa sur le plat et restera devant un bon bout de chemin. En effet sur le plat elle me reprenait du temps alors que sur les cotes je revenais vers elle .

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Pendant toute la course je ressentirai un point de coté à droite vers le foie, peut être un reste des fêtes ou un départ trop vite pour moi!! J'essayerai de revenir sur elle en m'appliquant sur mes appuis, de retrouver des sensations.

Ces successions de cotes commencaient à fatiguer les coureurs; dans le dernier 1000m je continuais d'accélérer et sur une dernière cote à 200m de l'arrivée je me retrouva très proche d'elle pour la passer et gagner avec 15 m d'avance.

Tout étonné d'avoir gagnée car à la vue de la course, Amélie avait l'air plus fraîche. Comme diront certains, "tu as accéléré avec une vitesse de Cadette". Toutes mes fins de courses, j'ai l'habitude de faire une accélération même sur le trail, je pense que le corps s'habitue malgré la fatigue à faire un effort violent. En plus la course n'est jamais terminée tant que l'on n'a pas passé la ligne d'arrivée!! 

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Moi, didier(entraineur), Amélie

Vidéo de course

Aurélia

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