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19 mars 2013 2 19 /03 /mars /2013 08:58

Le France de cross n'était pas un objectif mais plutôt un exercice que j'aime bien malgré mon manque actuel de vitesse. Ce genre d'épreuve permet de gagner en puissance, en motivation, tout ça pour être bien plus tard. A savoir que le France se ferait en sortie de stage, le mercredi précédent, je faisais une sortie longue de 3h30 course et vélo, ce n'est pas la bonne séance pour aller vite !!

La fin du stage se termina le vendredi où je repartis sur Paris. Pendant ces entraînements au soleil, les sensations étaient bonnes mais un souci de gencive (ou plutôt sur une dent) me perturba (j'en prendrai vraiment conscience 2 jours après). Et ce jour arriva, je pus le constater car ma gencive était devenue blanche avec un abcès donc bain bouche mais pas de panique le dentiste était prévu pour le mardi de la rentrée, alors "on souffrira en silence!!".    

Cette année avec le département du Val de Marne, nous avions fait un départ en commun avec un minibus et des voitures. Nous pouvions amener la tente pour les coureurs et donc un endroit pour se changer (ce qui n'est pas du luxe).

Arrivant le samedi sur le "champs de bataille" (un hippodrome, évidemment), nous prîmes nos dossards puis, me concernant, un footing pendant que les autres effectuaient un repérage à pied. Bilan : tous unanimes, le parcours sera rapide sans difficulté, pas de boue, herbe sec ; on aurait pu courir pied nu !!

Retour à l'hôtel à Bourges, douche puis dîner en commun, soirée tranquille.

Jour J

Le lendemain, petit déjeuner et balade dans la ville, puis encas car, courant à 15h, je préfère manger deux fois. Préparation des affaires avant le départ en commun avec Amélie. Arrivant sur place après 45' de voiture, nous humons l'atmosphère, encore beaucoup de monde (coureurs et spectateurs), en plus, cette année le soleil est de la partie! Et oui, le cross est l'épreuve où toutes les spécialités de l'athlétisme se rencontrent pendant l'hiver. Après les athlètes vont sur leur course de prédilection.

J'encourage certaines courses puis je m'apprete à partir pour l'échauffement et reviens très vite pour prendre mes pointes et mon maillot du club que je mettrai au dernier moment pour partir au sec. Habitudes apprises en cadette: ne jamais avoir la même tenu à l'échauffement et à l'épreuve + terminer avant le départ par des lignes droites même en trail.

De plus, au France de cross, la particularité est que les officiels nous mettent au dernier moment sur la ligne de départ qui n'est pas large. Les femmes, nous avons 3 catégories : senior, vétérane, espoire. Etant 500 à l'arrivée cette année encore, vous imaginez le départ ! Cf. photo ci-dessous.

francecross.jpg
Photo prise 200m après le départ, il y a du monde !

La course en elle-même

Pour ceux qui ne le savent pas, sur la ligne de départ, il y a des box pour les équipes et une largeur pour les individuels. Je me suis mise du coté des équipes, et dès le coup feux donné, je tenterai de garder le contact au milieu du peloton.

Mais très (trop !) vite, je m'aperçus que le niveau était dense et que je n'arriverais jamais à trouver une bonne foulée. J'avais l'impression d'être dans un circuit avec différente allure à négocier et que si je ralentissais, je me ferai passer en vitesse. Pendant les trois premiers kilomètres je doublais des petits groupes puis je stagnais. En effet, le dénivelé étant nul (ou très proche), cela ne me permis d'être à l'aise du fait qu'il n'y avait aucun changement de rythme.

cross.jpg

Par contre, à la fin du dernier tour, je repartais sur une foulée de pistard pour accélérer et finir au sprint face au vent !

Résultat : j'arrive sur la ligne d'arrivée très peu fatigué ! Je donne ma puce et repars en courant pour enlever mes pointes. Petit débriefing avec le coach puis footing de récupération tout en regardant la course senior homme qui sera passionnante :le cross s'est du vrai sport!!

Retour à la tente, démontage pour finir avec un gouter (sandwich et canette) avec le groupe et un bidon de Nutratlétic. Puis direction notre région Parisienne et ces bouchons.

Sitôt partis je finissais de manger ma pomme et craque dans ma bouche ! Je constate que ma dent qui me faisait mal était déchaussée c'est à dire elle ne tenait que par la gencive. Ma racine avait cassé, et les 3 jours qui suivirent, je ne mangerai que d'un coté et de la nourriture molle.

Conclusion

Après un stage de 10 jours, je m'en sors pas trop mal avec une 62ème place au général, une bonne séance de rythme.

La préparation physique mise en place par Performance Athlétique au mois de janvier a commencé "à faire ces preuves". Elle m'a aidée à être solide sur les appuis malgré la fatigue de l'entraînement, j'arrive encore à être bien en foulée même si j'ai emmagasiné des kilomètres. Merci à Xavier Barbier, son gérant.

Maintenant place à la récupération et à ma dent qui va malheureusement avoir un impact sur la suite...

Aurélia 

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